mal nutrition au senegal

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Les principaux aliments qui augmentent le risque de cancer sont les viandes rouges et la charcuterie, les graisses, le sel et l'alcool. Il est prouvé que la consommation de viande rouge comme celui du bœuf, veau, mouton, agneau, porc et de charcuterie est associée à une augmentation du risque de cancer colorectal.

Cependant le régime sans gluten, sans œuf, sans lactose… Les intolérances alimentaires toucheraient de plus en plus de personnes, enfants comme adultes. En effet l’on se demande que se cache-t-il derrière cette pathologie ? Quelle différence avec une allergie alimentaire ? Sommes-nous aussi nombreux que nous le pensons à être concernés ?

L’organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 15 à 20 % de la population a été, est, ou sera un jour, confrontée à une maladie allergique. Parmi les différentes pathologies répertoriées, l’intolérance alimentaire qui est un phénomène en constante progression ces vingt dernières années, mais qui serait trop récent pour permettre à la communauté scientifique de prendre suffisamment de recul et d’être unanime sur le sujet. Résultat, beaucoup de questions sont posées, mais les zones d’ombre persistent l’état des lieux.

QU’EST-CE QUE  L’INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE ?

L’intolérance alimentaire est l’hypersensibilité d’un individu à un aliment ou un ingrédient habituellement toléré par la plupart des gens. Elle se traduit par la manifestation de divers symptômes indésirables, déclenchés suite à l’ingestion répétée, quelle qu’en soit la fréquence, de l’aliment incriminé à des doses normalement supportées.

Dans les faits, être intolérant alimentaire, c’est, au départ, souffrir au quotidien de troubles dont on parvient difficilement à trouver la cause. Ce sont souvent les douleurs intestinales qui alertent, mais elles ne sont pas les seules à prendre en compte. Infections ORL à répétition, rhumatismes, migraines, pathologies cutanées… sont autant de symptômes qui peuvent aussi résulter d’une intolérance alimentaire.

Une fois que le diagnostic est posé, c’est alors un véritable changement de vie qui s’amorce pour l’intolérant. Car s’il ne supporte pas les œufs par exemple, il va devoir les évincer totalement, même si temporairement, de son alimentation. Dès lors, il va devoir apprendre à déchiffrer les étiquettes des produits lorsqu’il fera ses courses, ou encore réadapter les recettes même les plus classiques et remplacer l’ingrédient qu’il ne peut consommer par un autre. Le tout, en essayant autant que possible de préserver sa vie sociale et le plaisir de se nourrir. Un bouleversement parfois difficile, d’autant que, paradoxalement, il a été constaté que les intolérants sont spécifiquement attirés par les aliments auxquels ils n’ont pas le droit… Que l’on soit enfant ou adulte, l’intolérance alimentaire, même si elle semble de prime abord moins grave que l’allergie, est une pathologie qui transforme inévitablement le quotidien de celui qui en souffre.

QUEL EST LA DIFFÉRENCE ENTRE INTOLÉRANCE ET ALLERGIE

Allergie et intolérance sont souvent confondues, bien que très différentes.

L’un des meilleurs moyens de les distinguer, c’est notamment d’analyser les symptômes qu’elles provoquent. Dans le cas de l’allergie, la manifestation est immédiate et extériorisée : de la simple urticaire à l’arrêt respiratoire ou cardiaque, en passant par l’œdème de Quincke ou les troubles digestifs, type vomissements ou diarrhées. Lorsqu’il s’agit d’une intolérance par contre, les effets sont plus discrets et souvent, à retardement. Migraines, troubles et maladies digestives, infections ORL, pathologies cutanées, rhumatismes, et même, pour certaines intolérances telles que celle au lait, diabète de type 1… les intolérances alimentaires peuvent avoir des conséquences si nombreuses qu’elles rendent le diagnostic plus difficile à poser.

La quantité d’aliment intégrée est un autre élément à prendre en compte. Pour les allergiques, le fait de manger l’aliment allergène une fois suffit à provoquer une réaction. Chez l’intolérant, c’est la fréquence et la quantité d’aliments ingérés qui déclenchent le processus.

De plus  il existe d’autres aspects permettant de mettre en valeur les différences entre ces deux pathologies, telles que les moyens de les détecter par tests sanguins, urinaires ou cutanés ou encore, la réaction de l’organisme lors de la suppression de l’aliment incriminé.

 

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